Un petit air de vacances, de soleil dans vos plats avec des épices dorénavant de chez nous comme du safran. Il en pousse à Saint-Symphorien près de Mons.
Carine Bresse a demandé à Ludovic Molle, producteur du Safran du Mont Panisel, si il y a longtemps qu’il faisait du safran ?
« On a commencé il y a à peu près 5 ans sur une parcelle de quelques centaines de m² et là ici depuis 2 ans, on est sur la 3ème année sur une superficie beaucoup plus conséquente et qui permet d’envisager l’avenir de façon plus professionnelle. »
Pour avoir du safran on fait pousser une certaine variété de crocus. En théorie ça parait simple, mais cela demande une gestion au quotidien puisqu’il faut désherber de façon manuelle, il n’y a pas de désherbant chimique, cela implique donc d’être quotidiennement derrière parce que sinon la nature reprend ses droits. Vient ensuite la récolte qui a lieu pendant deux mois. Tout se fait à la main que se soit la cueillette ou l’émondage (enlever le pistil de la fleur) qui demande un peu plus de patience et qui demande beaucoup de temps.
Juste après la cueillette a lieu l’émondage et après l’émondage on procède au séchage.
Avant le séchage, le safran n’est pas du safran, c’est juste un pistil, c’est le processus de séchage qui permet au pistil de devenir une épice et donc de devenir le fameux safran.